Automobilisme
Ethan Ischer a un (bon) pied chez Porsche!
Dix-huit à peine et déjà pilote Junior Porsche-Suisse: Ethan Ischer, est un phénomène de précocité. Après avoir passé avec succès du karting à la Formule 4, l’espoir suisse prend un nouveau virage en 2025, au volant d’une Porsche GT3. Il explique ce choix et parle de ses espoirs.
Ethan, comme tous les enfants qui ont rêvé un jour devenir pilote automobile, nous imaginons facilement que ce rêve s’écrivait «F1», on se trompe?
C’est bien sûr le rêve de chaque jeune pilote, mais il faut rester réaliste et, surtout, lucide. C’est bien d’essayer, de passer du karting à la monoplace, en espérant toujours être repéré pour pouvoir aller plus haut. Mais…
Le problème, c’est que plus on grimpe, plus cela devient cher. C’est cela?
Quand on sait qu’une saison complète en Formule 4 coûte déjà entre 500'000 et 1 million de francs, on imagine les budgets nécessaires en F3 Régionale et en F3 FISA: c’est nettement plus que le million. Après, on ne parlera même pas de F2 et de F1…
Le GT est plus abordable?
Assurément, c’est une philosophie différente, mais aussi des voitures dont le pilotage n’a rien à voir avec la monoplace: c’est plus grand, plus lourd, mais ce sont de véritables voitures de course, elles sont très belles. Certes, les premières semaines ont été difficiles, mais je suis parfaitement entouré dans cette nouvelle aventure et les premiers essais en Italie ont été positifs.
Parlons-en de cet entourage: vous avez été engagé par le team zurichois Sportec Racing, dont le responsable sportif est un certain Marcel Fässler, premier vainqueur – il s’y est imposé à trois reprises – suisse des 24 Heures du Mans. Un sacré atout?
Son expérience est bien sûr énorme, il m’apporte beaucoup, et pas seulement en technique pure de pilotage sur les circuits, mais aussi dans la vie de tous les jours. Car être pilote, c’est un travail quotidien. Celui qui débarque dans ce milieu et qui croit qu’il est le plus fort ne va rarement très loin.