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Neuchâtel, Suisse

Achille Louvet: apprentissage-passion

Membre de la filière de l’Écurie neuchâteloise des 3 Chevrons, Achille Louvet, 23 ans, illustre parfaitement les difficultés à surmonter lorsqu’on se lance dans le sport automobile. Cet apprentissage-passion, l’habitant de Chambrelien le vit aux côtés de Christophe Hurni, dont la structure «Sports-Promotion» a permis à de nombreux jeunes pilotes romands de faire leurs premières armes dans un univers impitoyable. Et l’on ne parle pas ici d’une série télévisée du début des années quatre-vingt… 

Achille, racontez-nous un peu vos débuts. C’était il n’y a pas si longtemps, n’est-ce pas?

Tout gosse, j’ai certes un peu pratiqué de karting, mais jamais d’une façon très sérieuse. En 2021, avec mon papa, nous nous sommes inscrits pour un stage de découverte avec «Sports-Promotion»; papa a été le premier à prendre la piste, je l’ai suivi, Ce fut une expérience de vie extraordinaire et cela nous a plu car, bientôt, nous avons acheté une monoplace de Formule Renault.

L’apprentissage allait ainsi pouvoir véritablement commencer?

C’est cela. En 2023, j’ai fait pas mal de séances de roulage, mais pas de courses. Il y a tant de choses à apprendre qu’il était hors de question de brûler les étapes.

L’an dernier, en revanche, il y a les premiers «vrais» départs…

Trois courses, trois podiums dans une ambiance formidable.

Vous avez ainsi pris goût à la monoplace. Les choses devenaient de plus en plus sérieuses?

Oui, à la fin de la saison 2024, nous avons eu l’opportunité de passer à la Formule 3. J’ai déjà pu m’offrir deux journées de tests, j’apprends chaque fois que je rentre dans ma voiture.