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Philippe Scemana
Membre


Peux-tu te présenter ?

 

Philippe Scemama, industriel. Une première carrière en rallyes au début des années 1980 et « gentleman driver » de voitures historiques depuis les années 2000.

 

Sais-tu depuis quand tu es membre de l’Ecurie des Trois Chevrons ?

 

Depuis 1980.

 

Comment est née ta passion pour l’automobile et quel a été le déclencheur de cette passion ?

 

Paradoxalement c’est une activité avec laquelle je n’avais aucune affinité lorsque j’étais enfant. Il faut dire qu’avoir un père pilote (et fondateur de l’Ecurie des Trois Chevrons en 1955 !) et un frère qui était également mordu et talentueux, je prenais probablement inconsciemment le contre-pied ! Ce n’est que la première fois que je me suis assis derrière le volant de la voiture de mon prof d’auto-école que j’ai eu comme une révélation : « c’est super ce truc !! »

 

Depuis quand fais-tu du sport automobile ?

 

Depuis 1980. J’ai racheté à mon frère Michel son Opel Kadett GTE groupe 1 avec laquelle il a participé au rallye de Monte Carlo. Dans le deal il était convenu qu’il m’apprenait les rudiments en prenant place dans le baquet de droite au Critérium jurassien. Je crois qu’il ne s’en est jamais remis !!

 

Quel est ton meilleur souvenir de course ? Quel est ton meilleur souvenir dans ta passion automobile ?

 

Choix difficile tant il y en a. En course je choisis le 2ème temps scratch de la spéciale « Camandona » au Rallye de La Lana, en Italie. Avec ma petite Kadett et devant tous les ténors du championnat suisse. Mais un souffle derrière mon frère Michel et sa Porsche 2.7RS groupe 3 ! Il faut dire qu’il pleuvait…

Plus généralement les rencontres avec d’autres pilotes, amateurs ou professionnels, inconnus ou célèbres. Si on mixe un peu les genres, je citerais un type adorable que j’ai rencontré pour la première fois au Nürbürgring et ensuite plusieurs fois à Silverstone et Daytona : Brian Johnson, le chanteur d’ACDC. Un vrai amateur passionné…et célèbre mais simple et d’abord facile.

 

Et si tu pouvais oublier une journée de course, ce serait la quelle ?

 

Pas plus facile que la précédente… La fois ou le proto Spice groupe C a entièrement brûlé – et une partie de mon visage avec – au Paul Ricard.

 

Comment définirais tu ton style de pilotage ?

 

A l’attaque ! Parfois trop. Quoiqu’on s’assagît avec l’âge…

 

Et ta voiture moderne rêvée alors, c’est quoi ?

 

J’ai actuellement un faible pour les « modernes »… des années 2000 à 2010 : Porsche Carrera GT, Ford GT, etc… Mais là aussi, les goûts évoluent.

 

Quelles sont les différentes voitures que tu as eu la chance de piloter ?

 

A y réfléchir je suis extrêmement chanceux puisque la liste serait trop longue pour figurer dans cette interview ! Des voitures de rallye des années 1980, GT des années 1960 à 2010, protos du Mans des années 1970 à 1990, Formules 1 et 2 des années 1970…

 

Quels sont les pilotes que tu admires le plus toutes générations confondues et toutes disciplines ?

 

Les premiers qui me viennent à l’esprit sont les pilotes « fougueux » : en rallye Henri Toivonen et Jean Ragnotti. En circuit Gilles Villeneuve et Kimmi Räikkönnen.

 

Une anecdote à nous raconter ?

 

En 1984 j’ai eu la chance de participer au Tour de Corse. Le vrai, celui qui faisait plus de 1'000 kilomètres, dont la moitié en spéciales, dont la plus longue du championnat du monde : plus de 80 kilomètres. En reconnaissance nous sommes arrivés à un petit pont en travaux. Alors que nous nous interrogions si notre Peugeot 104 de location n’était pas trop large, Jean Ragnotti arrive avec son « mulet » Renault 5 Turbo. Ni une ni deux, il déclare que « ça passe ». Je le laisse le prouver et, évidemment, il se retrouve coincé au milieu du pont ! Il était mort de rire et nous avec. Et nous avons attendu d’autres équipages pour littéralement porter sa voiture de l’autre côté du pont !

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A tous les passionnés de sport automobile
Bienvenue sur le site de l'Écurie des 3 Chevrons
Neuchâtel, Suisse

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